lundi 23 novembre 2009

WAKAN TANKA(le grand esprit)

J'ai vu...
Que rien ne vient par hasard!
J'ai su...
Quand j'ai touché son regard!
Sa vie...
Que protegent quelques brouillards
Des mots...
Que déforme la gouaille des bavards.

Représentant d'un peuple en équilibre,
Entre le souhait de vivre comme un "humain"
Ou de survivre dans ces campagnes libres,
Sans esperer qu'on leur tende la main.

Tout un pays graver sur son visage
Ou les rides profondes montrent leur attachement,
Sur ces terres ou la fierté sans age
Remerciait le ciel dans la sagesse et le dévouement.

Front puissant,encerclé de crin d'ébene
Ne surligne plus ce regard anthracite,
Sa flamme éteinte par la douleur et les peines
N'éclaire plus le sens du devoir et de son mérite.

Détresse muette,contenancée et etouffée
Les plaintes n'ont plus la force de s'échapper,
Tous ces hommes,grands,en costumes d'école
Ont oublier ,que chaque couleur avait leur propre parole!

Ma main sérrée dans la sienne,il baissa les paupieres,
Et sans un mot ,je compris que sa derniere priere
Venait de s'ecouler en perles de mémoires,
Sur la peau d'un vieux visage,et le souffle profond d'un espoir...

Esquisse